Ces trois propositions sont des surfaces sans cesse remises en jeu. La perception de leurs contours s'articule au fil de l'usage, de la lumière ou du temps.

• Les rideaux permettent de créer des espaces d'intimité, autonomes, au sein de lieux impersonnels et plus grands : des espaces de travail dans une bibliothèque, une cabine d'essayage dans une boutique, un lieu de réunion dans un open-space... La composition horizontale joue avec différentes hauteurs de privacité. 
• Les dalles sont monochromes et striées d'un motif identique. Selon l'orientation de la trame, par rapport à la lumière, trois valeurs du motif apparaissent. Les lignes sont noires, blanches ou invisibles. C'est une surface de revêtement changeante et fonctionnelle qui, dans l'espace public, peut délimiter des zones au sol, indiquer un chemin, ou générer des formes. 
• Le miroir s'ouvre comme un retable dont les pans se déploient et offrent une grande surface de réflexion. Sa forme centrifuge incite à se déplacer et à se voir en mouvement dans l'espace. C'est un reflet qui ne fige pas mais devient une scène temporaire. Lorsque le moment est venu, on le referme et il ne renvoie plus aucun reflet.